Petite rencontre

Ciférul était debout devant une fenêtre à regarder le royaume, silencieux, les mains dans le dos. Il était calme mais il ne faudrait pas aller jusqu'à dire serein. Étrangement, pour une fois il ne portait pas de cape. Étais-ce parce que le ciel était ennuagé, ou bien encore parce que la porte était fermé avec une interdiction d'entrée? Surement avait-il ses raisons bien qu'elle reste inconnues.

Pensif, ses yeux ne quittèrent les terres de la princesse que lorsqu'il entendit un cognement à la porte. Tournant son visage pale vers ce bruit, il contempla longuement la porte avant d'exiger d'un ton assez dur:

-Déclinez votre identité!

Roimata sursauta au son de la voix de Ciferul. Ce n'etait pas qu'il lui faisait peur, bon peu etre un peu si ce qu'elle appel la peur est la meme chose que tout le monde autour d'elle, mais bien qu'elle ne s'attendait pas a ce que sa soit lui. On lui avait dit que son capitain voulais lui parler. Lorsqu'on lui avait dit que c'etait a cette piece qu'elle devait se rendre elle ne s'etait pas poser de questions, apres tout, il n'etait pas rare que le capitain soit en grande discussion avec le general. Incertaine, si c'est bien de l'incertitude qu'elle eprouvait, elle n'ouvrit pas la porte mais repondit a l'appel.

-Roimata, monsieur, on m'a dit que vous vouliez me parler...

Bon c'etait un petit mensonge. Peut-etre que le capitaine etait la aussi... mais elle s'en doutait. Alors elle resta la, sagement, jusqu'a ce qu'on lui ouvre, ou qu'on la renvois.

Au son de la voix de son ange, son expression fixée jusque là dans le neutre, devint en moins de quelques secondes chaleureuse avec un petit sourire. Certains auraient pu croire qu'il était heureux de la revoir, mais ce n'était pas vraiment le cas. Oui il lui avait demandé de venir le voir, mais c'était surtout pour avoir à faire à son arme qu'il aurait besoin dans les prochains jours et non à la personne. Tout ce qu'il voulait c'est que cette réunion soit la plus courte possible pour éviter de un qu'on les voit ensemble et de deux pour retourner parler à Maiara.

-Entre chère Roimata, dépêches-toi.

Avant qu'elle n'ouvre la porte, il remis sa cape qui trainait sur une chaise non loin.